Les 10 idées les plus stupides sur le changement de carrière – 4

  • 1ere idée fausse : Il n’est pas normal d’avoir un métier qui ne nous plaise pas pour vivre
  • 2eme idée fausse : Le marché de l’emploi est difficile
  • 3eme idée fausse : changer d’emploi est risqué

 

4eme idée fausse : il faut toujours avoir un plan de secours

plan de secours - © Visual Mozart/ImageZoo/CorbisTiens, voilà une idée qui serait bien digne des profils 6 de l’énnéagramme, pour ceux qui connaissent cet outil de typologie des personnalités. Un profil (le 6) sur les 9 existants… Ce qui veut dire que seuls 11 % des personnes ont besoin spontanément d’un plan de secours pour avancer. Or, d’une part, les autres ne sont pas forcément des idiots. D’autre part, ce n’est pas que les autres contestent l’utilité d’un plan de secours, c’est juste que ce n’est pas leur premier critère pour agir.

 

[Pour en savoir plus sur l’ennéagramme, lisez par exemple en français, l’excellente introduction de Eric Salmon et Laurence Daniélou : Découvrir l’ennéagramme ou par Eric Salmon seul : ABC de l’Ennéagramme – Votre personnalité enfin révélée]
Soyons clair : parfois, avoir un plan de sauvegarde est ce qu’il y a de plus intelligent et prudent à faire avant d’agir. Prévoir un plan de sauvegarde ou selon les termes que vous employez, un plan de secours un plan de repli, un plan B, est la marque que vous êtes pleinement adulte et responsable. En fait, ce n’est pas d’avoir plusieurs plans possibles qui pose problème. C’est ce qui arrive quand vous êtes à la fois dans un plan et dans un autre, un peu comme si vous étiez debout comme une grue (l’animal, l’échassier!)  avec un pied dedans et un pied dehors.

 

L’expérience montre que nous choisissons souvent de refermer la porte et de sonner la retraite. Nous refusons l’engagement quelle que soit la raison, en général le désir de sécurité (« on sait ce qu’on perd pas ce qu’on gagne »), la peur de l’inconnu, la peur de se tromper, le manque de confiance en soi. Ce qui est dommage, c’est de refuser de jouer à fond et de ressentir cette satisfaction extrême d’avoir fait ce qu’on devait faire, même si c’était un peu fou, et d’avoir trouvé au fur et à mesure du chemin les ressources et les aides nécessaires pour avancer. On pourra toujours se replier sur la rêverie, le regret, ou la nostalgie : « Ah, j’aurais dû… », « Qu’est-ce qui se serait passé si j’avais osé… » « J’y avais bien pensé, mais… ». C’est moins exaltant.

Deux leçons à retenir de ceci.

  1. Choisissez. Un plan de sauvegarde est un plan de sauvegarde ? Si c’est votre option prioritaire, ne faites pas semblant d’avoir le choix et ne venez pas ensuite regretter quoi que ce soit. C’est quoi votre plan idéal et c’est quoi votre plan de repli ? Si vous ne savez pas distinguer les deux, restez où vous êtes !
  2. Les plans de sauvegarde nous font consommer de l’énergie. Or ce n’est pas normal, ce n’est qu’un plan de secours comme il existe des batteries de secours. On ne les utilise pas en même temps qu’on est branché sur un secteur électrique qui fonctionne correctement. Là encore, choisissez. Mettez votre énergie dans ce que vous voulez obtenir, pas dans le plan de secours. Parce que quoi ? Parce que, sinon, vous vous dispersez et consommez inutilement une énergie qui pourrait vous être utile pour avancer. Si vous avez un plan de secours, c’est très bien. Maintenant, donnez tout ce que vous avez à votre rêve ou votre passion et avancez. Si votre énergie est dirigée vers votre objectif, vous avez une meilleure chance de réussir.

 

 

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