Être sur la paille et s’en trouver bien

etre sur la paille

« Être sur la paille »… L’expression nous a amusé, mais ce n’est pas du tout de quoi va parler cet article. Encore que… Il y a un enseignement à tirer de l’expérience dont nous allons parler.

Il s’agit de vraie paille

L’année 2011 a marqué un tournant pour les agriculteurs qui utilisent beaucoup de paille pour leur exploitation. Cette année-là le manque criant de paille les a amené à revoir leur pratique et à s’intéresser à nouveau à ce qu’on appelle la « menue paille », un ensemble de débris végétaux faits de tiges cassés, de grains tombés, mauvaises herbes et autres déchets végétaux mineurs, qu’on laissait à même le champ après avoir enlevée la paille noble.
Or la « crise de la paille » a eu cet effet que quelques agriculteur la redécouvrent et la valorisent. Avant la grande mécanisation agricole, la menue paille état utilisée pour les litières et la nourriture des animaux de ferme. Ramassée et compressée, la menue paille peut également être utilisée comme combustible et alimenter les méthaniseurs.

Il s’agit bien d’être sur la paille

Pour l’instant, prévaut l’utilisation de la menue paille dans la constitution des litières pour les bêtes, que ce soit en pour l’élevage laitier ou avicole. La menue paille présente l’avantage d’être plus confortable pour les animaux et d’avoir un pouvoir d’absorption plus grand. Les litières durent plus longtemps avec la menue paille et les éleveurs constatent également qu’ils gaspillent moins de paille dans les différentes manipulations. Au total,il n’est pas rare qu’ils économisent l’équivalent de deux à trois camions de paille par an.

Là où la paille sert à rebondir !

Foin de ces histoires de paillage ! Que faut-il retenir de tout cela ? D’abord que le pire n’est pas forcément le plus probable. Une crise peut être l’occasion de voir les choses autrement, des solutions jadis écartées, ou méconnues, peuvent s’avérer intéressantes si on regarde autrement. Peut-être est-ce le filtre avec lequel on regarde les choses qui les rend parfois compliquées, ne pensez-vous pas ?

Et puis, il y a à méditer sur les choses qui délaissent comme étant insignifiantes et également sur la pensée positive. Car, qu’ont fait ces agriculteurs ? Ils sont regardé ce que la terre leur donnait, ont interrogé ou se sont remémoré la sagesse des anciens,et ils ont accepté de faire plus simple. Et plus simple s’est avéré mieux et plus rentable.

Et puis, ils n’ont pas versé dans le camp de ceux qui se plaignent tout le temps, qui invoquent la chance ou la malchance, ou cherchent des raisons externes. LA solution état déjà. A leurs pieds ! Il suffisait d’avoir l’esprit disponible pour oser autre chose, sans cris, sans investissements démesurés, sans prise de tête inconsidérée.

Bon, maintenant si on regarde cette histoire comme une métaphore… Je serais curieux de savoir sur quelle paille vous faites votre litière, où vous la récupérez, par que biais, si ça vous soucie…. Peut-être que dans les préoccupations qui sont les vôtres, il y a quelque part « une menue paille » disponible » sur laquelle vous pourriez faire votre litière et faire chanter la vie ?

 

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